Nous pensions être partis à la recherche de nos racines mais c’est le futur qui s’est présenté, car pour les bretons que nous sommes, le sud-est de l’Espagne est un choc climatique, fait de la rareté végétale et du corps accablé par la chaleur : les réchauffements à venir parlent ici directement à la chair et se rendent par là plus palpables, et plus pensables.
Les matériaux végétaux glanés à Blanca (sparte, palmiers, graines…) et les captations sonores réalisées sur place nous ont amenés à produire un ensemble d’artefacts qui revêtent un caractère primitif et animiste, comme appelant à (re)créer un lien avec les esprits du monde naturel.
Performance, sculpture, photographie, vidéo, musique et son par MIOM, avec le soutien du Centro Negra AADK, de l’Institut Français et de la Région Bretagne.